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Isuzu D-Max 3. Isuzu D-Max Mini prix, maxi simple

Basique et assumé. Ainsi se présente notre pick-up japonais à l’essai. Outre son prix, le véhicule a l’avantage d’être simple. Mais il perd en performances et en confort.

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Pas de fioritures, notre D-Max possède la finition Space Satellite, intermédiaire entre la version simple cabine et d’autres proposant nombre d’options. En somme, il s’agit d’un véhicule tourné vers l’efficacité tout terrain. Le design de ce deux portes est sobre et les lignes sont plus épurées par rapport à la version précédente.

 

Habitacle. Notre D-Max est le seul à ne pas proposer de marchepied. Les sièges sont basiques. L’environnement est sobre et les commandes se révèlent sommaires. Les nombreux plastiques ont l’avantage de faciliter le nettoyage. Au centre, point de tableau de bord avec écran de navigation. Mis à part la présence du sélecteur de mode de traction, cet intérieur de pick-up donne plutôt l’impression d’être celui d’une petite voiture citadine.

 

Moteur. C’est un bloc de 1,9 l avec turbo à géométrie variable et intercooler qui propulse notre D-Max. Ce 4 cylindres respecte la norme Euro 6b sans utiliser d’AdBlue. Isuzu indique une puissance de 164 ch à 3 600 tr/min. Le réservoir de carburant montre une capacité de 76 l. Sur notre parcours routier, sa consommation se situe dans la moyenne du test : 10,12 l aux 100 km.

 

Transmission et ponts. La boîte équipant notre D-Max Space Satellite est manuelle et propose six rapports. La molette de sélection de mode de traction permet d’accéder aux quatre roues motrices en gamme longue puis en courte moyennant un appui. Il n’y a pas de blocage de différentiel central ou arrière. Concernant la suspension des essieux, le pont avant reçoit un système indépendant à double bras triangulaire avec ressorts hélicoïdaux. L’essieu arrière est équipé de ressorts à lames.

L’agilité au rendez-vous

Maniabilité. L’absence de commandes au volant « simplifie » la conduite. Nous ne sommes pas non plus envahis par les affichages, uniquement placés derrière le volant. Par ailleurs, les rayons de braquage sont dans la moyenne. Il faut effectuer 3,75 tours de volant de butée à butée. Le pick-up est donc facile à prendre en main et agile. Mais la direction manque de précision.

 

Sur la route. À notre surprise, le premier rapport ne sert quasiment à rien et la grille des vitesses nous semble très inégale. Passé ce cap, le D-Max se conduit comme une petite voiture, le bruit en plus. Lancé chargé en forte pente, le frein moteur ne s’est pas révélé très efficace, sauf en sollicitant le limiteur.

Pas de blocage de différentiel

En franchissement. Le D-Max « fait le job », non sans difficultés. Certes, il franchit aisément les chemins caillouteux et glissants en pente. Mais il se montre inconfortable et très compliqué à maîtriser sur un chemin très boueux. Les pneus Dunlop, de dimensions 245/70 R16, n’y sont pas étrangers. L’absence de blocage de différentiel est aussi dommageable.

 

Caisse. Quatre anneaux permettent de sécuriser le chargement. Il n’y a pas, en revanche, de serrure sur la porte. Concernant l’entretien, la jauge d’huile moteur est un peu loin. Il n’y a pas de vérin à gaz pour retenir le capot. C’est une tringle mal ajustée qui doit protéger le chauffeur.

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